Wat nieuws vanuit het warme Burkina …. Omwille van de
warmte lijkt het dat we plots in de zomer terecht gekomen zijn… wanneer in een
gesprek de datum valt, moet ik altijd even nadenken; zijn we echt in januari.
We hadden deze morgen een fijne ontmoeting en daar was
ik wel aan toe.
Wat we vooral zien van Burkina
is dat een groot deel van de bevolking in kleine en zeer eenvoudige
‘lemen’ huizen woont, dat mensen wat geld verdienen door op straat, in een eenvoudig standje
of gewoon langs de kant van de straat zittend iets te verkopen: groenten (die
denk ik de laatste jaren meer geteeld worden), pindanootjes, drank. Veel mensen
vooral ook jongeren verkopen door met hun ‘waar’ op straat klanten te zoeken:
jeans broeken, GSM-kaarten, papieren zakdoekjes... en verder heb je degene die
absoluut toeristen nodig hebben voor de koop van postkaarten, sieraden, batik
kleedjes, houten beelden,..
Maar nu het fijne verhaal.
in gesprek met de initiatiefneemster |
Gisteren namen we een gids om
de ‘oude ‘ stad in Bobo Dioulasso te bezoeken, wat interessant was want zonder
gids hadden we niet door die straatjes gelopen en minder begrepen van het
leven. Die gids bracht ons naar een winkeltje van jongeren die hout bewerken en
van hen vernamen we dat ze deel uitmaken van een vereniging waar de vrouwen plastiek
verzamelen, verwerken en de verwerkte producten verkopen.
We gingen vandaag naar hun winkeltje
dat in de buurt van ons hotel ligt en met die plastiek zakken maken ze hand- en
draagtassen. We hebben er enkele gekocht. Het was echt bemoedigend te zien dat er
oplossingen kunnen gevonden worden.
Hun probleem is dat wat voor
ons een goedkope tas is, voor de lokale vrouwen te duur is. Maar ze hebben ook
een lokaal product ontwikkeld: ze versmelten kleine stukjes plastiek tot een
klein bankje, het soort bankje waar mensen hier op zitten op de markt of voor
hun huis. Omdat hout schaars is, is hun product gewild en betaalbaar en wordt
het lokaal verkocht weliswaar (nog?) niet op grote schaal.
voici la belle histoire partout la saleté |
Ce matin, nous avons eu une
belle rencontre .... enfin quelque chose de positif. Ce que nous voyons surtout
au Burkina, c'est que la plus grande partie de la population vit dans des
maisons simples et exiguës, faites d'argile, que les gens gagnent un peu d'argent
en vendant en rue, dans de petites échoppes ou simplement assis sur le bord de
la route, des légumes (qui, à mon avis sont davantage cultivées ces dernières années), des arachides, des boissons. Beaucoup de personnes surtout des jeunes vont chercher
directement des clients dans la rue pour leur revendre des articles qu'ils
reçoivent 'en dépôt': des jeans, des
cartes de GSM, de chaussures, des sous-vetements, des mouchoirs en papier.. et plus loin, ceux qui ont absolument
besoin des touristes pour leur vendre des cartes postales, des bijoux, des
vêtements en batik, des sculptures en bois...
Mais voici la belle histoire
Partout au BF le sol est jonché
de plastique, surtout des déchets de sacs plastiques. Les marchands de rue
emballent souvent leurs marchandises dans de sacs en plastique très fin: les
baguettes, les noix, l'eau, le yaourt. Les gens achètent ces articles quand ils
voyagent, par exemple, en bus, et après ces sacs se retrouvent à terre et le
vent les emporte dans les rues, dans les champs. En fait, on voit parfois de la
terre mélangée à des petits bouts de sacs plastique comme s'ils faisaient partie
d'une seule matière. Nous nous sommes déjà posé la question de savoir ce qu'on
pourrait faire d'utile avec ça. Ce
serait un moyen de réduire le plastique dans l'environnement et d'obtenir un
produit composé d'un matériau gratuit.
des bacs poubelles faites avec des sachets et plastique |
Hier nous avons pris un guide
pour aller visiter la vieille ville de Bobo Dioulasso, ce qui est intéressant, parce que sans
guide, nous ne nous serions pas aventurés dans ces ruelles et nous aurions
moins bien compris comment les gens vivent ici. Mais donc, ce guide nous a
amené à un petit magasin de jeunes qui travaillent le bois qui nous ont appris
qu'ils faisaient partie d'une association dans laquelle les femmes récoltent le
plastique, le traitent et vendent les
produits confectionnés avec ce matériau.
Aujourd'hui, nous sommes allés
à leur petit magasin, non loin de l'hôtel, où ils fabriquent au moyen de sacs
en plastique des sacs à provisions ou des sacs à main. Nous en avons chacun
acheté un. C'était encourageant de voir qu'on peut trouver des solutions.
des pavés |
Leur
problème, c'est que ce qui est bon marché pour nous est hors de prix pour les
femmes d'ici. Mais elles ont également développé un produit local: Elles font
fondre les petits bouts de plastique pour en faire des petits bancs, ce genre
de petit banc sur lequel s'assoient les gens au marché ou devant leur maison.
Comme le bois est rare, leur produit est populaire et abordable, et à vrai
dire pas (encore) produit à grande échelle.
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