Eind augustus brengt een taxi me van de luchthaven naar de wijk Dapoya in Ouaga. Na een jaar afwezigheid moet er wel wat veranderd zijn. De eerste indrukken kleuren negatief. Wanneer je het asfalt of “goudron” verlaat, kom je in een ander landschap terecht. Rood stof bedekt de wegen; auto’s zigzaggen om putten te vermijden; matten op de afdakjes hangen verkleurd en versleten in de zon; ontbreken er centen voor een laagje verf?
Een triest
gevoel bekruipt me; staan we verder af van wat beters?
Inderdaad,
het was een moeilijk jaar. Het slecht regenseizoen in 2011 heeft een jaar lang
de voedselprijzen de hoogte ingestuwd. Zuurstof kwam nu pas in september met de
oogst van de maïs. Sinds juni regent het
geregeld; positief voor de landbouwers, negatief voor alles wat bloot staat
voor regen en zon. Die vreten hier alles kapot.
Nu het
droogseizoen is aangebroken, komen de verfborstels boven; krijgen de afdaken
nieuwe matten; worden de “banko”muren hersteld. De putten in de straten
blijven. Daar is meer planning en termijn denken voor nodig.
Een
positieve dynamiek is gebleven. Er beweegt zelfs zeer veel.
Les premières
impressions lors de mon retour
Fin Août un taxi me conduit de l'aéroport à Dapoya, un quartier à Ouagadougou, capitale du Burkina Faso. Après un an d'absence j’attends voir des changements. Mais les premières impressions sont négatives. Lorsque je quitte l'asphalte ou le "goudron" comme ils disent ici, j’arrive dans l’ordre désordonné : des routes à la poussière rouge, des voitures zigzaguant pour éviter les trous, les tapis décolorés et mangé par le soleil pendent sur les abris. Y a-t-il pénurie de matériaux ou d’argent ?
Fin Août un taxi me conduit de l'aéroport à Dapoya, un quartier à Ouagadougou, capitale du Burkina Faso. Après un an d'absence j’attends voir des changements. Mais les premières impressions sont négatives. Lorsque je quitte l'asphalte ou le "goudron" comme ils disent ici, j’arrive dans l’ordre désordonné : des routes à la poussière rouge, des voitures zigzaguant pour éviter les trous, les tapis décolorés et mangé par le soleil pendent sur les abris. Y a-t-il pénurie de matériaux ou d’argent ?
Un
sentiment de tristesse m'envahit. Sommes-nous un pas en arrière ?
En effet, l’année a été difficile. La saison des pluies en 2011 a été désastreuse et les prix des aliments ont doublé à cause de cela. Avec la récolte de maïs en septembre, la population a eu un peu plus d’oxygène. Depuis juin les pluies sont venues régulièrement, très positifs pour les agriculteurs mais négatif pour tout ce qui est exposé à la pluie et au soleil.
En effet, l’année a été difficile. La saison des pluies en 2011 a été désastreuse et les prix des aliments ont doublé à cause de cela. Avec la récolte de maïs en septembre, la population a eu un peu plus d’oxygène. Depuis juin les pluies sont venues régulièrement, très positifs pour les agriculteurs mais négatif pour tout ce qui est exposé à la pluie et au soleil.
Maintenant que la saison sèche est arrivée, les couleurs fraiches apparaissent sur les panneaux, les hangars reçoivent un nouveau tapis, les murs en banco sont réparés… Seul sur les routes resteront « les nids de poule ». Pour cela il faut plus de temps et de planification pour les réparer.
Une dynamique positive est restée. Partout ça bouge.
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