Historiek : Waarom Burkina …
1970
Na mijn studies en een intense voorbereiding vertrok ik op 9 maart 1970 naar Opper Volta. In plaats van enkele maanden legerdienst, verkoos ik mij in te zetten gedurende 2 jaar in Opper Volta om er projecten mee te ondersteunen; concreet de schoolactiviteiten in Pouytenga.
Hier enkele sfeerbeelden van die periode.
Tijdens mijn verblijf probeerde ik ook wat de taal te leren en het leven van de bevolking te begrijpen. Het was een schok en een rijkdom. Een schok want ik had het gevoel dat het leven er stil stond. Een rijkdom omdat ik ook niet westers heb leren denken. Een reeks malaria aanvallen stuurden me echter na 8 maanden naar huis. Al bij al, eerder positief dan negatief.
Ici quelques réflexions que j’avais
noté lors de mon séjour :
le 10 mars 70
j’atterris à 14h50 à Ouaga. Une
délégation de l’école de Pouytenga m’accueille. Je me rappelle un conseil qu’ils
m’ont donné. « Si tu ne mange pas l’Afrique
te mangera. »
Comme geste d’accueil,
ils m’offrent 3 bouteilles de bière "Brakina". (que nous avons bu ensemble.)
11mars : Nous partons en voiture pour Pouytenga. Je m’installe dans une chambre d’enseignants
dans la mission des Pères Blancs.
26 mars 70 :
«Je me sens un peu mal à l’aide au milieu de ces blancs. En plus, ce sont des prêtres
qui propagent une croyance qui vient de l’Europe. Ces Blancs sont entrain de
conquérir l’esprit des Africains.
8 juin : L’étude
de la langue s’annonce difficile car il y a bel et bien une condition qui, selon
moi, n’est pas rempli.
Je n’ai pas encore aimé ce peuple
comme il est. Il y a une mentalité qui ne me plait pas : leur manière de
se saluer, la saleté dans laquelle ils vivent, leur nourriture… tout cela sont
des choses qui me bloquent pour apprendre la langue. J'ai besoin de temps. Si je vais habiter dans
les bidons villes et que mon cœur n’est pas assez large pour aimer ceux qui y
vivent parce qu’il y a tant de choses
qui me rebutent … je ne comprendrai jamais le font de ces personnes. Celui qui les aime, peut vivre à font avec
eux. La vie devient partage. Il y a encore du chemin à faire. Que Dieu nous
aide.
Wend akondo yindare.
Geen opmerkingen:
Een reactie posten