zaterdag 1 juli 2006

Een terugblik jaar na jaar / Le passé d'année en année vecu au Faso




Historiek :     Waarom Burkina …

1970

van 9 maart tot 11 november 

Na mijn studies en een intense voorbereiding vertrok ik op 9 maart 1970 naar Opper Volta. In plaats van enkele maanden legerdienst, verkoos ik mij in te zetten gedurende  2 jaar  in Opper Volta om er projecten mee te ondersteunen; concreet de schoolactiviteiten in Pouytenga.

Hier enkele sfeerbeelden van die periode.

Tijdens mijn verblijf probeerde ik ook wat de taal te leren en het leven van de bevolking  te begrijpen. Het was een schok en een rijkdom. Een schok want ik had het gevoel dat het leven er stil stond. Een rijkdom omdat ik ook niet westers heb leren denken. Een reeks malaria aanvallen stuurden me echter na 8 maanden naar huis.  Al bij al, eerder positief dan negatief.  

Pourquoi le Burkina…1970
Après mes études et une préparation intense, je pars le 9 mars 1970 pour la Haute-Volta. J'avais choisi de m'engager pendant 2 ans dans la coopération  pour soutenir des projets; concrètement les activités scolaires à Pouytenga.

Voici quelques images de cette période.

Pendant cette période j'ai essayé d'apprendre la langue et de comprendre la vie des habitants. Ce fut un choc et une richesse. Un choc car j'avais le sentiment que la vie s'était arrêtée. Nous vivons dans un monde différent. C’était cela la richesse. J’ai appris à penser autrement qu’un Européen. Une série d'attaques de paludisme m'a renvoyé au bout de 8 mois. Bref, à tout compte faite ; c’est positief

Ici quelques réflexions que j’avais noté lors de mon séjour :

le 10 mars 70  j’atterris à 14h50 à Ouaga. Une délégation de l’école de Pouytenga m’accueille. Je me rappelle un conseil qu’ils m’ont donné.  « Si tu ne mange pas l’Afrique te mangera. »

Comme geste d’accueil, ils m’offrent 3 bouteilles de bière "Brakina". (que nous avons bu ensemble.)

11mars : Nous partons en voiture pour Pouytenga. Je m’installe dans une chambre d’enseignants  dans la mission des Pères Blancs.

26 mars 70 : «Je me sens un peu mal à l’aide au milieu de ces blancs. En plus, ce sont des prêtres qui propagent une croyance qui vient de l’Europe. Ces Blancs sont entrain de conquérir l’esprit des Africains.

8 juin : L’étude de la langue s’annonce difficile car il y a bel et bien une condition qui, selon moi, n’est pas rempli.

Je n’ai pas encore aimé ce peuple comme il est. Il y a une mentalité qui ne me plait pas : leur manière de se saluer, la saleté dans laquelle ils vivent, leur nourriture… tout cela sont des choses qui me bloquent pour apprendre la langue. J'ai besoin de temps.  Si je vais habiter dans les bidons villes et que mon cœur n’est pas assez large pour aimer ceux qui y vivent  parce qu’il y a tant de choses qui me rebutent … je ne comprendrai jamais le font de ces personnes.  Celui qui les aime, peut vivre à font avec eux. La vie devient partage. Il y a encore du chemin à faire. Que Dieu nous aide.

Wend akondo yindare. 

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