MALARIA - LE PALUDISME

Allo Studio Brussel, hier radio Burkina « La voix de l’amitié » à Ouahigouya.

Het ministerie voor Gezondheid van Burkina Faso voert van 9 tot 12 oktober 2010 actie in de strijd tegen malaria, ook paludisme genaamd. Om de campagne te doen slagen heeft ze 8 miljoen goed geïmpregneerde (DAWA plus), fijnmazige muskietennetten in Thailand laten maken. Ze kunnen 20 wasbeurten doorstaan. Er is plaats voor 2 personen.

Op zaterdag 9 oktober werden 1470 muskietennetten verdeeld onder de bewoners van het dorp Boulzoma. Om de actie voor te bereiden heeft ieder gezin in augustus bezoek gekregen van de plaatselijke gezondheidswerker. Nu worden ze gratis verdeeld door het dispensarium.
Alle mensen zijn hier besmet. Het regenseizoen is de meest gevoelige periode om te hervallen. Jaarlijks sterven wereldwijd meer dan één miljoen mensen aan deze tropische ziekte, vooral kinderen. Nog voor ze 1 jaar oud zijn hebben ze de besmetting opgelopen. Zij bezitten nog geen weerstand tegen deze microbe.
Wegens de warmte binnenshuis (gemiddeld 35 graden) hebben de mensen bij valavond de gewoonte buiten wat friste te zoeken. Dan is “de mug” ook het actiefste en lopen ze het meeste gevaar besmet te worden. Als voorzorg draag je dan best gesloten kleren en neem je geregeld je malariapil.
Het muskietennet is een goeie zaak. De besmetting of hervallen zal daardoor minder vlug voorkomen. De nachtrust zal er zeker bij winnen. Belangrijk dat er nationaal aandacht voor is.
Ik slaap onder een muskietennet telkens ik in Burkina verblijf en ik neem wekelijks mijn Lariam pil als voorzorg. Spijtig is dat teveel voor een Burkinees die moet leven met een gemiddeld inkomen van 2€ per dag.

LE PALU

Ici radio Burkina “La voix de l’amitié” à Ouahigouya… vous m’entendez Studio Brussel?
Je viens de recevoir des nouvelles du Ministère de la santé du Burkina. Elle mène auprès de sa un population du 9 au 12 octobre une campagne de lutte contre le paludisme dans le cadre d’appui au développement sanitaire. Le ministère a acheté au Thaïlande près de 8 millions de moustiquaires de première qualité. Le matériel a reçu une imprégnation de longue durée (DAWA plus). Ils peuvent être lavés jusque 21 fois sans perdre leur efficacité. Il y a de la place pour 2 personnes.
J’étais témoin le samedi 9 octobre de la distribution de 1470 moustiquaires auprès de la population du village de Boulzoma. Une action bien préparée car, mi-août le responsable sanitaire du village avait visité toutes les familles de sa région. Muni d’un document un membre de la famille se présente maintenant à notre local du village ou il reçoit gratuitement le nombre nécessaire de moustiquaires par foyer.

Ici tout le monde souffre du palu. Et la saison des pluies est la période la plus fréquente d’une infection ou rechute. Dans les pays intertropicaux le paludisme ou malaria provoque encore la mort de plus d’un million de personnes chaque année. Ce sont les enfants qui paient le plus lourd tribut à cette maladie car ils ne disposent pas d’une indemnité naturelle ou acquise contre les microbes. La presque totalité des jeunes est parasitée avant un an.
A cause de la chaleur à l’intérieur des logements (moyenne 35 degrés) les gens on t l’habitude de se reposer le soir, à l’extérieur des maisons, aux heures d’activité des moustiques. Cela multiplie les risques d’infection et de réinfection.
Pour se protéger, il faut porter des vêtements bien fermés et prendre un cachet anti-palu. La moustiquaire est une bonne chose. Il y aura moins de rechutes et le sommeil aussi plus reposant. C’est une bonne action, bien préparée.
Moi-même, la moustiquaire est un élément essentiel de mes bagages. Chaque semaine je prends un cachet de Lariam. Pour un Burkinabé, ce médicament est trop cher (6 €/p.) pour lui qui, en moyenne, doit vivre de 2 € par jour.